Édition 2011

Artiste présenté par Chris Boot

Christopher Clary

Chris Clary a réalisé une installation pour l’exposition intitulée Gay Men Play que j’ai organisée pour le New York Photo Festival en 2009 et qui tournait autour de l’usage de la photographie chez les homosexuels comme outil propice à la communication sur la sexualité. La pièce qu’il a créée, tapissée d’images qu’il avait collectionnées et imprimées depuis son disque dur, était à la fois intelligente et touchante. Mais son œuvre ne se préoccupe pas uniquement de la photographie comme devise sociale et sexuelle. En explorant de manière publique son désir d’un archétype photographique spécifique de la masculinité et du nu masculin, Clary déterre d’une manière poignante certaines questions relatives à l’inventivité sexuelle, la confiance en soi et la vulnérabilité du mâle. Chris Boot
Christopher Clary est un artiste pluridisciplinaire qui se spécialise dans les installations, en utilisant des photographies qu’il s’approprie ou qu’il crée lui-même pour confronter les problèmes de la sexualité et de la masculinité. Au cœur de sa pratique, on trouve une collection de pornographie homosexuelle: des magazines qui documentent les communautés bear, cuir et camionneur sur une vingtaine d’années, ainsi qu’une collection numérique qui comprend 1 500 images d’hommes téléchargées sur des sites pornos professionnels et amateurs ainsi que sur les réseaux sociaux. Sa collection constitue le point de départ de la création d’œuvres qui abordent sa propre identité sexuelle et sociale, ainsi que la production et la consommation d’images de la sexualité masculine.
À Arles, l’installation de Clary comprend une présentation de ses photographies pornographiques à l’état brut : des magazines exposés, des images miniatures imprimées sur du papier peint. L’espace comprend des agrandissements sur toile d’images de Kevin qui proviennent de la collection, empilés en groupes : des fenêtres de fichiers JPG transposés en peintures plus grandes que nature. L’installation comporte également deux séries photographiques qui mettent en scène les rencontres entre Clary et des hommes de sa collection : invités à se déshabiller lentement, durant deux heures, devant un appareil photo dans son atelier, que Clary règle pour prendre un cliché toutes les cinq secondes. Vus en tant qu’images individuelles, les résultats sont similaires aux images de sa collection, mais la série dans son ensemble révèle et explore les sujets sous-jacents du « nu masculin », étant donné que ces rencontres provoquent et révèlent des expressions de vulnérabilité et de douleur tout autant que la confiance en soi sexuelle et le désir.
Chris Clary a réalisé une installation pour l’exposition intitulée Gay Men Play que j’ai organisée pour le New York Photo Festival en 2009 et qui tournait autour de l’usage de la photographie chez les homosexuels comme outil propice à la communication sur la sexualité. La pièce qu’il a créée, tapissée d’images qu’il avait collectionnées et imprimées depuis son disque dur, était à la fois intelligente et touchante. Mais son œuvre ne se préoccupe pas uniquement de la photographie comme devise sociale et sexuelle. En explorant de manière publique son désir d’un archétype photographique spécifique de la masculinité et du nu masculin, Clary déterre d’une manière poignante certaines questions relatives à l’inventivité sexuelle, la confiance en soi et la vulnérabilité du mâle.

Chris Boot

Christopher Clary est un artiste pluridisciplinaire qui se spécialise dans les installations, en utilisant des photographies qu’il s’approprie ou qu’il crée lui-même pour confronter les problèmes de la sexualité et de la masculinité. Au cœur de sa pratique, on trouve une collection de pornographie homosexuelle: des magazines qui documentent les communautés bear, cuir et camionneur sur une vingtaine d’années, ainsi qu’une collection numérique qui comprend 1 500 images d’hommes téléchargées sur des sites pornos professionnels et amateurs ainsi que sur les réseaux sociaux. Sa collection constitue le point de départ de la création d’œuvres qui abordent sa propre identité sexuelle et sociale, ainsi que la production et la consommation d’images de la sexualité masculine.À Arles, l’installation de Clary comprend une présentation de ses photographies pornographiques à l’état brut : des magazines exposés, des images miniatures imprimées sur du papier peint. L’espace comprend des agrandissements sur toile d’images de Kevin qui proviennent de la collection, empilés en groupes : des fenêtres de fichiers JPG transposés en peintures plus grandes que nature. L’installation comporte également deux séries photographiques qui mettent en scène les rencontres entre Clary et des hommes de sa collection : invités à se déshabiller lentement, durant deux heures, devant un appareil photo dans son atelier, que Clary règle pour prendre un cliché toutes les cinq secondes. Vus en tant qu’images individuelles, les résultats sont similaires aux images de sa collection, mais la série dans son ensemble révèle et explore les sujets sous-jacents du « nu masculin », étant donné que ces rencontres provoquent et révèlent des expressions de vulnérabilité et de douleur tout autant que la confiance en soi sexuelle et le désir.
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