Édition 2010

Jean Pigozzi

Je suis un peu dyslexique et je n’ai aucun talent pour le dessin, donc écrire et illustrer un journal intime ne me correspond pas vraiment. En revanche, la photographie m’a toujours été naturelle. J’ai commencé à prendre des photos à l’âge de sept ou huit ans et, cinquante ans plus tard, je continue. Je photographie avant tout mes amis, mon entourage, l’architecture, les paysages, les plats qui me donnent faim, les gens que j’admire, les femmes que je désire ; mais aussi les chiens, les arbres, les icebergs, et réalise de nombreux autoportraits. Ce n’est pas que je me trouve particulièrement intéressant ou attirant, mais j’ai l’avantage d’être toujours disponible, je ne me plains jamais si la lumière me vieillit, et je ne risque pas de dire : « Pourquoi tu mets l’appareil si près de mon nez ? » J’aime aussi faire des autoportraits avec des gens célèbres – c’est un petit défi plus amusant que de leur demander un simple autographe. J’ai longtemps fait de la photo argentique, mais les machines à rayons X des aéroports ont détruit tellement de mes négatifs, que j’ai fini par passer au numérique, il y a quatre ans. Le numérique, c’est une démarche différente, peut-être trop facile, mais moins chère et plus rapide, donc bien adaptée au journal intime. J’ai l’intention de continuer à photographier aussi longtemps que possible.
Jean Pigozzi
Exposition réalisée avec le soutien de BMW.
Encadrements réalisés par Circad.
Exposition présentée à l’Atelier de Maintenance, Parc des Ateliers.
Je suis un peu dyslexique et je n’ai aucun talent pour le dessin, donc écrire et illustrer un journal intime ne me correspond pas vraiment. En revanche, la photographie m’a toujours été naturelle. J’ai commencé à prendre des photos à l’âge de sept ou huit ans et, cinquante ans plus tard, je continue. Je photographie avant tout mes amis, mon entourage, l’architecture, les paysages, les plats qui me donnent faim, les gens que j’admire, les femmes que je désire ; mais aussi les chiens, les arbres, les icebergs, et réalise de nombreux autoportraits. Ce n’est pas que je me trouve particulièrement intéressant ou attirant, mais j’ai l’avantage d’être toujours disponible, je ne me plains jamais si la lumière me vieillit, et je ne risque pas de dire : « Pourquoi tu mets l’appareil si près de mon nez ? » J’aime aussi faire des autoportraits avec des gens célèbres – c’est un petit défi plus amusant que de leur demander un simple autographe. J’ai longtemps fait de la photo argentique, mais les machines à rayons X des aéroports ont détruit tellement de mes négatifs, que j’ai fini par passer au numérique, il y a quatre ans. Le numérique, c’est une démarche différente, peut-être trop facile, mais moins chère et plus rapide, donc bien adaptée au journal intime. J’ai l’intention de continuer à photographier aussi longtemps que possible.

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`Exposition présentée à l’Atelier de Maintenance, Parc des Ateliers.

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