Édition 2010

Claude Gassian

On connaît tous ses portraits : Patti Smith au cimetière du Père-Lachaise ; Prince dans une loge désolée ; Muddy Waters dans son lit d’hôtel ; Keith Richards et Mick Jagger plaisantant dans un avion visiblement vide... Tricky ou les Kills, loin de leur image officielle, capturés le temps d’un instant décalé, unique, qui les révèle et les éclaire. Dans le monde bruyant et surexposé de la scène musicale, Claude Gassian traque dans l’urgence les moments rares où, souvent au beau milieu du fracas et l’agitation, le bruit s’estompe soudain, la lumière devient plus subtile, le décor moins évident et la star... plus authentique que jamais, presque anonyme.
On connaît moins le travail personnel du photographe. Ses images d’autoroutes désertes, hantées de pontons aux allures d’étranges monuments païens. Sa série noir sur blanc de tracés électriques quasi-abstraits, inventant comme une nouvelle calligraphie. Ses architectures vides baignant dans une fragile et bien étrange sérénité. Depuis des années, Claude Gassian profite des moments perdus au cours de ses voyages, entre hôtels et aéroports, pour développer une recherche formelle a priori totalement opposée – mais ô combien complémentaire – à son activité principale. Pour figurer un monde sans regards ni visages. Pour arpenter des paysages silencieux et intemporels, aux antipodes de ses portraits d’artistes. Du moins en apparence...
Philippe Blanchet
Claude Gassian remercie Richard Schroeder.
Exposition réalisée avec le soutien de Gares & Connexions.
Tirages réalisés par Central Color et Toros Lab. Encadrements réalisés par Circad.
On connaît tous ses portraits : Patti Smith au cimetière du Père-Lachaise ; Prince dans une loge désolée ; Muddy Waters dans son lit d’hôtel ; Keith Richards et Mick Jagger plaisantant dans un avion visiblement vide... Tricky ou les Kills, loin de leur image officielle, capturés le temps d’un instant décalé, unique, qui les révèle et les éclaire. Dans le monde bruyant et surexposé de la scène musicale, Claude Gassian traque dans l’urgence les moments rares où, souvent au beau milieu du fracas et l’agitation, le bruit s’estompe soudain, la lumière devient plus subtile, le décor moins évident et la star... plus authentique que jamais, presque anonyme.On connaît moins le travail personnel du photographe. Ses images d’autoroutes désertes, hantées de pontons aux allures d’étranges monuments païens. Sa série noir sur blanc de tracés électriques quasi-abstraits, inventant comme une nouvelle calligraphie. Ses architectures vides baignant dans une fragile et bien étrange sérénité. Depuis des années, Claude Gassian profite des moments perdus au cours de ses voyages, entre hôtels et aéroports, pour développer une recherche formelle a priori totalement opposée – mais ô combien complémentaire – à son activité principale. Pour figurer un monde sans regards ni visages. Pour arpenter des paysages silencieux et intemporels, aux antipodes de ses portraits d’artistes. Du moins en apparence...

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