Édition 2010
Exposition présentée par le Méjan
Mario Giacomelli
Le noir attend le blanc
Ce grand maître de la photographie italienne est né en 1925 dans une famille pauvre à Senigallia, petite ville du bord de l’Adriatique, où il a vécu toute sa vie.
Mario Giacomelli pratique la peinture dès l’adolescence et ce n’est qu’à trente ans qu’il s’offre un appareil photo bon marché. Il l’utilise comme un peintre pour des œuvres en noir et blanc toujours très contrastées, quasi abstraites quand il s’agit de paysages, empreintes de gravité lorsqu’il photographie des personnages pour des séries sur les paysans, Scanno, la bonne terre, ou encore pour celle, d’une grande force, réalisée dans un hospice, La mort viendra et aura tes yeux.
Artiste extrêmement libre il s‘autorise, dans une Italie très catholique, un ensemble de photographies d’une provocante poésie comme celles de prêtres occupés à des jeux d’enfants.
Tous ces sujets obéissent à la même préoccupation, et à la même quête graphique et plastique. Ils transmettent l’aridité de la terre comme celle de la vie des gens de peu.
C’est un florilège de l’œuvre de ce photographe dont une partie est conservée au musée d’art moderne de New York, qui est présenté au rez-de-chaussée de la chapelle Saint-Martin du Méjan avec pour la première fois un ensemble important d’œuvres abstraites, et les fameuses «séries» accrochées selon les vœux et les préconisations de l’artiste.
Commissaire de l’exposition : Alessandra Mauro en collaboration avec Forma, Milan.
Exposition proposée par l’association du Méjan. Exposition présentée à la chapelle Saint-Martin du Méjan.
Ce grand maître de la photographie italienne est né en 1925 dans une famille pauvre à Senigallia, petite ville du bord de l’Adriatique, où il a vécu toute sa vie. Mario Giacomelli pratique la peinture dès l’adolescence et ce n’est qu’à trente ans qu’il s’offre un appareil photo bon marché. Il l’utilise comme un peintre pour des œuvres en noir et blanc toujours très contrastées, quasi abstraites quand il s’agit de paysages, empreintes de gravité lorsqu’il photographie des personnages pour des séries sur les paysans, Scanno, la bonne terre, ou encore pour celle, d’une grande force, réalisée dans un hospice, La mort viendra et aura tes yeux. Artiste extrêmement libre il s‘autorise, dans une Italie très catholique, un ensemble de photographies d’une provocante poésie comme celles de prêtres occupés à des jeux d’enfants.Tous ces sujets obéissent à la même préoccupation, et à la même quête graphique et plastique. Ils transmettent l’aridité de la terre comme celle de la vie des gens de peu. C’est un florilège de l’œuvre de ce photographe dont une partie est conservée au musée d’art moderne de New York, qui est présenté au rez-de-chaussée de la chapelle Saint-Martin du Méjan avec pour la première fois un ensemble important d’œuvres abstraites, et les fameuses «séries» accrochées selon les vœux et les préconisations de l’artiste.
Commissaire de l’exposition : Alessandra Mauro en collaboration avec Forma, Milan.
Exposition proposée par l’association du Méjan.
Exposition présentée à la chapelle Saint-Martin du Méjan.