Édition 2012
Atelier des ailleurs
Klavdij Sluban & Laurent Tixador
Résidence de création aux îles Kerguelen
Klavdij Sluban, photographe et Laurent Tixador, artiste plasticien, sont les premiers lauréats de l’atelier des Ailleurs, résidence de création dans le contexte exceptionnel des Kerguelen. Elle a pour ambition d’offrir à deux artistes des conditions de création et d’expérimentation sur un territoire sans population permanente, investi de manière quasi exclusive par la communauté scientifique. Les deux artistes ont séjourné pendant trois mois à Port-aux-Français, se mêlant à la vie quotidienne des équipes scientifiques, au rythme des expéditions et des rotations. Les travaux présentés aux Rencontres d’Arles sont le résultat du travail réalisé pendant cette résidence. Ouvert à tous les artistes-auteurs individuels, un appel à candidature lancé au niveau international a enregistré 440 projets d’artistes. Un jury composé de quatre représen- tants de l’État (ministère chargé de l’outre-mer, Taaf, ministère de la Culture et de la Communication, Dac-oI) et de quatre personnalités venues du monde artistique, (Erika Hoffmann, Caroline Smulders, Isabelle Gaudefroy et Antoine de Galbert), a sélectionné les deux artistes lauréats. Situées dans l’hémisphère Sud, à quinze jours de mer de l’île de La Réunion, les îles de l’archipel des Kerguelen, jadis surnommées « îles de la Désolation », n’ont pas de population permanente mais accueillent, selon les bases, de 30 à 100 personnes (scientifiques et techniques) qui y séjournent de six mois à un an. Pour cette résidence, Klavdij Sluban propose un projet axé sur la photographie sous différents formats et en noir et blanc. Cette résidence propose une quintessence des thèmes majeurs qu’il traite : voyage
Laurent Tixador, quant à lui, a choisi de se mettre au service des scien- tifiques. En effaçant volontairement sa production au bénéfice du travail réalisé par la communauté scientifique présente sur place, son désir est d’appréhender la nature à travers des spécialités diverses, de vivre de singulières expériences pour se conformer à des visions spécifiques du paysage.
et confinement, dans la durée. Laurent Tixador, quant à lui, a choisi de se mettre au service des scientifiques. En effaçant volontairement sa production au bénéfice du travail réalisé par la communauté scientifique présente sur place, son désir est d’appréhender la nature à travers des spécialités diverses, de vivre de singulières expériences pour se conformer à des visions spécifiques du paysage.
À l’initiative conjointe de l’administration supérieure
des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf) et du ministère de la Culture et de la Communication / direction des Affaires culturelles – océan Indien (Dac-oI) et avec le soutien d’Air France.
À l’initiative conjointe de l’administration supérieure des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf) et du ministère de la Culture et de la Communication / direction des Affaires culturelles – océan Indien (Dac-oI) et avec le soutien d’Air France.