Édition 2011

Pour le centre des monuments nationaux

Nicolas Guilbert. Animonuments

Voyage sentimental à travers la France

Du Mont-Saint-Michel au château de Carcassonne, en passant par l’Arc de Triomphe ou la colonne de la Bastille, les monuments historiques sont des repères physiques et culturels pour les hommes. Ce sont aussi des habitats ou des territoires pour une population discrète : les animaux domestiques ou sauvages qui, de manière insolite, se sont approprié ces lieux de mémoire. Ils entretiennent des relations singulières avec l’architecture, avec le personnel qui en a la charge ou avec le public. Des mois durant, Nicolas Guilbert s’est livré à une sorte de safari. Parcourant la France, il a traqué la présence insolite de ces hôtes discrets, de ces visiteurs clandestins, à travers les différents sites dépendants du Centre des monuments nationaux. Du produit fructueux de cette quête, il extrait une quarantaine de photographies et un livre publié aux Éditions des Cendres.
Insectes, quadrupèdes ou volatiles y paraissent indifférents au caractère symbolique du lieu dans lequel ils se meuvent. C’est tout au plus un territoire de chasse, de jeu ou de rencontre. Avec les hommes en particulier. Et paradoxalement, cette présence animale insolite humanise des édifices que l’ampleur des volumes ou le poids de l’histoire a pu rendre écrasants. Il semble que se soit établie une sorte de symbiose dont le titre Animonuments veut rendre compte.
Peintre et photographe, Nicolas Guilbert passe avec aisance de l’une à l’autre technique. Quand il œuvre en photographe, il choisit de renoncer à la séduction de la couleur. Ses prises de vue gardent alors la saveur de l’instantané pour s’inscrire dans la lignée des Garry Winogrand, Elliott Erwitt ou Michel Vanden Eeckhoudt. Comme eux, il privilégie une certaine esthétique du surgissement photographique, saisissant de manière spontanée la complexité comme la banalité ou les bizarreries de la vie quotidienne. Nicolas Guilbert s’était déjà intéressé à la présence de l’animal dans la ville. Il a accepté de reprendre ce travail à la demande de Claude d’Anthenaise, directeur du musée de la Chasse et de la Nature. Cette commande se situe, en effet, dans le cadre du partenariat entre le Centre des monuments nationaux et le musée de la Chasse et de la Nature à l’occasion de la manifestation nationale « Monuments et Animaux » dont Claude d’Anthenaise assure le commissariat pour les différents sites gérés par le CMN.
Du Mont-Saint-Michel au château de Carcassonne, en passant par l’Arc de Triomphe ou la colonne de la Bastille, les monuments historiques sont des repères physiques et culturels pour les hommes. Ce sont aussi des habitats ou des territoires pour une population discrète : les animaux domestiques ou sauvages qui, de manière insolite, se sont approprié ces lieux de mémoire. Ils entretiennent des relations singulières avec l’architecture, avec le personnel qui en a la charge ou avec le public. Des mois durant, Nicolas Guilbert s’est livré à une sorte de safari. Parcourant la France, il a traqué la présence insolite de ces hôtes discrets, de ces visiteurs clandestins, à travers les différents sites dépendants du Centre des monuments nationaux. Du produit fructueux de cette quête, il extrait une quarantaine de photographies et un livre publié aux Éditions des Cendres. Insectes, quadrupèdes ou volatiles y paraissent indifférents au caractère symbolique du lieu dans lequel ils se meuvent. C’est tout au plus un territoire de chasse, de jeu ou de rencontre. Avec les hommes en particulier. Et paradoxalement, cette présence animale insolite humanise des édifices que l’ampleur des volumes ou le poids de l’histoire a pu rendre écrasants. Il semble que se soit établie une sorte de symbiose dont le titre Animonuments veut rendre compte. Peintre et photographe, Nicolas Guilbert passe avec aisance de l’une à l’autre technique. Quand il œuvre en photographe, il choisit de renoncer à la séduction de la couleur. Ses prises de vue gardent alors la saveur de l’instantané pour s’inscrire dans la lignée des Garry Winogrand, Elliott Erwitt ou Michel Vanden Eeckhoudt. Comme eux, il privilégie une certaine esthétique du surgissement photographique, saisissant de manière spontanée la complexité comme la banalité ou les bizarreries de la vie quotidienne. Nicolas Guilbert s’était déjà intéressé à la présence de l’animal dans la ville. Il a accepté de reprendre ce travail à la demande de Claude d’Anthenaise, directeur du musée de la Chasse et de la Nature. Cette commande se situe, en effet, dans le cadre du partenariat entre le Centre des monuments nationaux et le musée de la Chasse et de la Nature à l’occasion de la manifestation nationale « Monuments et Animaux » dont Claude d’Anthenaise assure le commissariat pour les différents sites gérés par le CMN.

Tirages réalisés par Janvier, Paris.
Exposition présentée à L’abbaye de Montmajour.
Tirages réalisés par Janvier, Paris.
Exposition présentée à L’abbaye de Montmajour.

  • Partenaires institutionnels

    • République Française
    • Région Provence Alpes Côté d'Azur
    • Département des Bouches du Rhône
    • Arles
    • Le Centre des monuments nationaux est heureux de soutenir les Rencontres de la Photographie d’Arles en accueillant des expositions dans l’abbaye de Montmajour
  • Grands partenaires

    • Fondation LUMA
    • BMW
    • SNCF
    • Kering
  • Partenaires médias

    • Arte
    • Lci
    • Konbini
    • Le Point
    • Madame Figaro
    • France Culture