Iran, année 38
66 photographes iraniens
Ce n'est pas un hasard si notre pays compte autant de photographes. Lorsque les Iraniens souhaitent s'exprimer sur un sujet, ils utilisent les outils que leur a fournis l'Histoire. La version moderne de la poésie est évidemment la photographie. Autrement dit, le photojournalisme, les images documentaires ou artistiques sont de la poésie visuelle. Cette exposition présente des photographes, des artistes et des réalisateurs qui forgent l'image d'un pays empêtré dans la révolution islamique et la guerre, mais qui connaît aussi de brusques et spectaculaires mutations. Malgré ses traditions séculaires, l'Iran est un pays jeune. Plusieurs siècles d'histoire précède la révolution islamique. Mais nous avons remis les compteurs à zéro à partir de 1979, année où elle a débuté. Iran, année 38 célèbre la culture iranienne de la poésie visuelle.
Anahita Ghabaian et Newsha Tavakolian
Commissaires de l’exposition : Anahita Ghabaian Etehadieh et Newsha Tavakolian.
Textes : Anahita Ghabaian, Ghazal Golshiri et Newsha Tavakolian.
Publication : Iran, année 38, éditions Textuel / ARTE Éditions, 2017.
Tirages réalisés par Central Dupon Images, Paris.
Encadrements réalisés par Plasticollage, Central Dupon Images et Circad, Paris.
Avec le soutien de l’ambassade de France en Iran et d’ARTE.
Parallèlement à l’exposition, un documentaire et une websérie sur la scène photographique iranienne réalisés par Nathalie Masduraud et Valérie Urréa, produits par Terra Luna Films, Harbor Films et Darjeeling pour ARTE, sont présentés durant la semaine d’ouverture.
Une soirée au théâtre Antique est également consacrée à l’Iran.