Édition 2024
LAURÉAT DU SERENDIPITY ARLES GRANT 2023-2024
PARIBARTANA MOHANTY
SOUVENIR D’UN DESTIN
1 juillet - 29 septembre 2024
10H00 - 19H30
DERNIÈRE ENTRÉE 30 MINUTES AVANT LA FERMETURE
Accessible
Les catastrophes naturelles récurrentes dans l’Odisha ont fait de la notion de chez‑soi un concept secondaire ou temporaire. Elles ont condamné à la migration perpétuelle de nombreuses communautés marginales tributaires du climat vivant le long des côtes du golfe du Bengale, notamment les populations Odia pratiquant l’agriculture côtière et les pêcheurs Nolia parlant le télougou. Des peuples désormais en transit, traversant les frontières des états voisins, toujours sur les routes ou évacués dans des colonies de réhabilitation, ayant recours aux nouvelles technologies de communication que sont les téléphones portables, Internet et les réseaux sociaux pour garder le lien.
Souvenir d’un destin [A Fate’s Brief Memoir] est une exploration qui entend saisir la nature de ces transits et leurs différents registres temporels. Elle consigne les « traces » laissées par les pêcheurs et les agriculteurs côtiers au gré de leurs migrations climatiques. Tirant son titre du poème éponyme d’Agha Shahid Ali, cette série d’impressions lenticulaires instaure un mouvement d’aller-retour constant entre le site du désastre et les refuges, les colonies de réhabilitation et les autres espaces temporaires et migratoires occupés. Elle invite le public à exécuter lui aussi un mouvement de va-et‑vient pour voir clairement les images. Ces dramatiques épisodes de migration climatique se trouvent ici condensés en une expérience, les images d’avant et après la catastrophe se trouvant révélées sur une même surface.
Souvenir d’un destin [A Fate’s Brief Memoir] est une exploration qui entend saisir la nature de ces transits et leurs différents registres temporels. Elle consigne les « traces » laissées par les pêcheurs et les agriculteurs côtiers au gré de leurs migrations climatiques. Tirant son titre du poème éponyme d’Agha Shahid Ali, cette série d’impressions lenticulaires instaure un mouvement d’aller-retour constant entre le site du désastre et les refuges, les colonies de réhabilitation et les autres espaces temporaires et migratoires occupés. Elle invite le public à exécuter lui aussi un mouvement de va-et‑vient pour voir clairement les images. Ces dramatiques épisodes de migration climatique se trouvent ici condensés en une expérience, les images d’avant et après la catastrophe se trouvant révélées sur une même surface.
Avec le soutien de l’Institut français en Inde.