William Klein a révolutionné dès les années 1950 les canons de la représentation photographique. Photographe, mais aussi peintre, cinéaste et graphiste, son oeuvre prolifique se caractérise par une liberté formelle sans limites et une énergie vitale qui s’inscrit à la manière d’un flux dans son objectif. Ses livres, parmi lesquels New York (1956), Rome (1958), Moscou (1964), Tokyo (1964), Paris (2002), dont il réalise lui-même les maquettes, imposent une vision plastique inédite qui influencera durablement l’édition internationale.