Édition 2010

Artiste présenté par Beatrix Ruf

Elad Lassry

Les photographies et films d’Elad Lassry aspirent à dépasser les diverses institutions et situations historiques dont elles proviennent, par la neutralité de leur position visuelle et formelle. Libérés de ces carcans, les spécimens autonomes proposés par Lassry – portraits d’hommes et d’animaux, natures mortes de fruits et de légumes, paysages, objets de tous les jours – contrecarrent toute possibilité d’interprétation unique en critiquant les cadrages, vis-à-vis de leur durée ainsi que de leur composition. Si ses sources d’inspiration vont des images de plateau de films hollywoodiens aux photos d’acteurs, en passant par les manuels et les médias à grand tirage, l’accent est mis sur le fait que ces éléments se chevauchent, ainsi que sur les notions canoniques qui émergent de leur imagerie. Ce travail applique l’esthétique du pop art et du minimalisme à une démarche structuraliste de la remise en scène, de la dissimulation et du recadrage de formes culturelles établies. Qu’il s’agisse d’images trouvées puis retraitées ou de photographies de studio soigneusement préparées, ces créations se comportent comme des questions sans réponse vis-à-vis de leur propre origine. Elles sont toutes encadrées d’une manière théâtrale, dans une forme de réaction aux problèmes d’échelle dans la presse et les médias, de l’arrière-plan et du premier plan, ainsi que de l’immédiateté sculpturale et perceptible d’une photographie. Ces préoccupations typologiques sont relatives autant à la photographie scientifique des débuts qu’aux limitations propres à Lassry vis-à-vis de ce qui constitue une fille blonde (Blonde Girl ). Dans l’image animée, les longs plans fixes constituent une rigidité photographique alors que les photos vibrent d’une ambiance colorée et de traces d’une lumière fantôme. Qu’ils soient forcés à résoudre une des énigmes optiques de Lassry ou à suivre le motif de la fourrure d’un animal, ses films et ses photographies travaillent ensemble à déstabiliser les notions de l’immobilité et du regard fixe.
Exposition réalisée avec la collaboration de David Kordansky Gallery, Los Angeles et Galleria Massimo De Carlo, Milan.
Et de : Helen Lewis, Maurizio Cattelan, John Morace, Sophie Scheidecker, David Simkins, Bruno Delavallade et Rene-Julien Praz Suzanne Deal, Eugene Sadovoy.
Exposition présentée à l’Atelier de Mécanique, Parc des Ateliers.
Les photographies et films d’Elad Lassry aspirent à dépasser les diverses institutions et situations historiques dont elles proviennent, par la neutralité de leur position visuelle et formelle. Libérés de ces carcans, les spécimens autonomes proposés par Lassry – portraits d’hommes et d’animaux, natures mortes de fruits et de légumes, paysages, objets de tous les jours – contrecarrent toute possibilité d’interprétation unique en critiquant les cadrages, vis-à-vis de leur durée ainsi que de leur composition. Si ses sources d’inspiration vont des images de plateau de films hollywoodiens aux photos d’acteurs, en passant par les manuels et les médias à grand tirage, l’accent est mis sur le fait que ces éléments se chevauchent, ainsi que sur les notions canoniques qui émergent de leur imagerie. Ce travail applique l’esthétique du pop art et du minimalisme à une démarche structuraliste de la remise en scène, de la dissimulation et du recadrage de formes culturelles établies. Qu’il s’agisse d’images trouvées puis retraitées ou de photographies de studio soigneusement préparées, ces créations se comportent comme des questions sans réponse vis-à-vis de leur propre origine. Elles sont toutes encadrées d’une manière théâtrale, dans une forme de réaction aux problèmes d’échelle dans la presse et les médias, de l’arrière-plan et du premier plan, ainsi que de l’immédiateté sculpturale et perceptible d’une photographie. Ces préoccupations typologiques sont relatives autant à la photographie scientifique des débuts qu’aux limitations propres à Lassry vis-à-vis de ce qui constitue une fille blonde (Blonde Girl). Dans l’image animée, les longs plans fixes constituent une rigidité photographique alors que les photos vibrent d’une ambiance colorée et de traces d’une lumière fantôme. Qu’ils soient forcés à résoudre une des énigmes optiques de Lassry ou à suivre le motif de la fourrure d’un animal, ses films et ses photographies travaillent ensemble à déstabiliser les notions de l’immobilité et du regard fixe.

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Et de : Helen Lewis, Maurizio Cattelan, John Morace, Sophie Scheidecker, David Simkins, Bruno Delavallade et Rene-Julien Praz Suzanne Deal, Eugene Sadovoy.
Exposition présentée à l’Atelier de Mécanique, Parc des Ateliers.

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