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Édition 2010
Artiste présenté par Hans-Ulrich Obrist & Philippe Parreno
Kazuo Shinohara
L’architecte japonais Kazuo Shinohara (1925-2006) a construit des maisons japonaises traditionnelles à la fin des années 1940 dans un grand magasin et, plus tard, des structures-machines comme le Centennial Hall de l’université de Technologie de Tokyo (1987), le musée Ukiyo-e de Matsumoto (1982) et la tour K-2 à Osaka (1992) ainsi que plus de 30 résidences privées. Dans un livre intitulé Street with Human Shadows (Rue avec ombres humaines) paru chez CCA Kitakyushu, il s’exprime sur son travail : « Ma première rencontre avec le principe d’incertitude a eu lieu lorsque j’ai fait l’expérience, dans une sorte de passage dans l’interstice entre deux constructions, de l’attente d’une apparition soudaine, celle d’une figure humaine ; et lorsque j’ai vu, au milieu d’un espace en béton surmonté d’un toit en pente raide, l’incertitude se manifester au sein d’une certitude bien établie. » Telles des ombres, ses édifices se fondent dans le chaos et la pollution de la ville moderne et la banalité désertique de la campagne. Sa Maison sous lignes à haute tension, par exemple, renvoie l’image des câbles électriques qui passent au-dessus en reflétant leurs courbes. Dans son livre, Shinohara présente des photographies de lieux tout autour du monde qui correspondent à un amalgame de souvenirs, de pensées, de sentiments et de personnes, mis en forme par l’architecture. Ces photo- graphies n’ont jamais encore été exposées dans un musée ou une galerie.
Philippe Parreno
Exposition réalisée avec la collaboration
du Center For Contemporary Art, Kitakyushu.
Tirages réalisés par Janvier.
Encadrements réalisés par Jean-Pierre Gapihan.
Exposition présentée à l’Atelier de Mécanique, Parc des Ateliers.
L’architecte japonais Kazuo Shinohara (1925-2006) a construit des maisons japonaises traditionnelles à la fin des années 1940 dans un grand magasin et, plus tard, des structures-machines comme le Centennial Hall de l’université de Technologie de Tokyo (1987), le musée Ukiyo-e de Matsumoto (1982) et la tour K-2 à Osaka (1992) ainsi que plus de 30 résidences privées. Dans un livre intitulé Street with Human Shadows (Rue avec ombres humaines) paru chez CCA Kitakyushu, il s’exprime sur son travail : « Ma première rencontre avec le principe d’incertitude a eu lieu lorsque j’ai fait l’expérience, dans une sorte de passage dans l’interstice entre deux constructions, de l’attente d’une apparition soudaine, celle d’une figure humaine ; et lorsque j’ai vu, au milieu d’un espace en béton surmonté d’un toit en pente raide, l’incertitude se manifester au sein d’une certitude bien établie. » Telles des ombres, ses édifices se fondent dans le chaos et la pollution de la ville moderne et la banalité désertique de la campagne. Sa Maison sous lignes à haute tension, par exemple, renvoie l’image des câbles électriques qui passent au-dessus en reflétant leurs courbes. Dans son livre, Shinohara présente des photographies de lieux tout autour du monde qui correspondent à un amalgame de souvenirs, de pensées, de sentiments et de personnes, mis en forme par l’architecture. Ces photo- graphies n’ont jamais encore été exposées dans un musée ou une galerie.Philippe Parreno
Exposition réalisée avec la collaboration du Center For Contemporary Art, Kitakyushu.
Tirages réalisés par Janvier.
Encadrements réalisés par Jean-Pierre Gapihan.
Exposition présentée à l’Atelier de Mécanique, Parc des Ateliers.