Édition 2011

Artiste présentée par le Point du jour

Rut Blees Luxemburg

Rut Blees Luxemburg réalise le plus souvent des vues nocturnes d’architectures gigantesques ou d’espaces urbains délaissés. La ville, la civilisation sont représentées dans leurs infrastructures et leurs recoins, comme un théâtre et ses coulisses. Nulle figure humaine n’y paraît, mais il ne s’agit vraiment pas d’un constat froid de l’inhumanité moderne. Au contraire, ces images sont habitées par une force vitale. Elles s’apparentent à des fragments de rêve : la peur et le désir, le délire et la rationalité, les sensations les plus opposées s’y accordent dans l’évidence d’une vision.

David Barriet, David Benassayag, Béatrice Didier

Rut Blees Luxemburg présente de nouvelles œuvres tirées de la série Black Sunrise. Prises à New York en 2010, ces grandes photographies lumineuses font écho au panorama poétique que Walt Whitman a fait de la ville avec sa multitude de désirs. Les œuvres choisies explorent les recoins les plus sombres de la ville.
Dans l’image intitulée Black Sunrise, un tuyau noir brillant serpente en direction d’un immense globe. Ce symbolisme grandiloquent de l’Empire est atténué par un ciel sombre où une lueur se fait pressentir.
’O’ dépeint l’œil aguicheur d’une actrice américaine, coupé en deux par un autocollant bas de gamme du commerce du sexe : la profanation démesurée de la beauté et de l’éros, rendue visible le temps d’un batte- ment de cils.
Le travail de Rut Blees Luxemburg prend racine dans les espaces publics de la ville. Il dévoile les rouages des « projets modernes » tout en leur conférant une incroyable sensualité. Dans son travail, l’artiste cherche à montrer ce qu’on néglige, ce qui n’est pas regardé, ce à quoi l’on ne s’attendait pas pour créer des compositions vertigineuses dans lesquelles on s’immerge, qui confrontent et déconstruisent les perceptions établies de la ville.
Rut Blees Luxemburg présente de nouvelles œuvres tirées de la série Black Sunrise. Prises à New York en 2010, ces grandes photographies lumineuses font écho au panorama poétique que Walt Whitman a fait de la ville avec sa multitude de désirs. Les œuvres choisies explorent les recoins les plus sombres de la ville. Dans l’image intitulée Black Sunrise, un tuyau noir brillant serpente en direction d’un immense globe. Ce symbolisme grandiloquent de l’Empire est atténué par un ciel sombre où une lueur se fait pressentir. ’O’ dépeint l’œil aguicheur d’une actrice américaine, coupé en deux par un autocollant bas de gamme du commerce du sexe : la profanation démesurée de la beauté et de l’éros, rendue visible le temps d’un battement de cils. Le travail de Rut Blees Luxemburg prend racine dans les espaces publics de la ville. Il dévoile les rouages des « projets modernes » tout en leur conférant une incroyable sensualité. Dans son travail, l’artiste cherche à montrer ce qu’on néglige, ce qui n’est pas regardé, ce à quoi l’on ne s’attendait pas pour créer des compositions vertigineuses dans lesquelles on s’immerge, qui confrontent et déconstruisent les perceptions établies de la ville.

Exposition présentée avec la collaboration de la galerie Dominique Fiat, Paris.
Tirages réalisés en partie par Picto, Paris. Encadrements réalisés en partie par Circad, Paris.
Exposition présentée avec la collaboration de la galerie Dominique Fiat, Paris.
Tirages réalisés en partie par Picto, Paris.
Encadrements réalisés en partie par Circad, Paris.

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