Édition 2017
Juliette Agnel
Les Nocturnes
Galerie Françoise Paviot, Paris, France
Longtemps habitée par l’idée même de ciel étoilé, c’est l’été dernier, dans le désert espagnol et dans les hauteurs des Pyrénées, que Juliette Agnel a enfin trouvé les images qu’elle portait en elle. La série des Nocturnes est apparue, après une lente maturation de fabrication. Ce terme, d’origine musicale, convoque d’emblée les sensations. « Je regarde l’immensité elle-même dans son dénuement absolu. Des paysages presque irrationnels. Des lieux devenant non-lieux, à la fois chaos et cosmos, transcendant la réalité, chargés d’une symbolique cosmique et mystique », explique l’artiste pour caractériser ces territoires apocalyptiques, point de bascule entre réalité et fiction. L’ambiguïté reste de mise. Face à ces territoires perdus, nous sommes en proie à nous demander si l’humanité entière n’aurait pas déjà disparu.
Longtemps habitée par l’idée même de ciel étoilé, c’est l’été dernier, dans le désert espagnol et dans les hauteurs des Pyrénées, que Juliette Agnel a enfin trouvé les images qu’elle portait en elle. La série des Nocturnes est apparue, après une lente maturation de fabrication. Ce terme, d’origine musicale, convoque d’emblée les sensations. « Je regarde l’immensité elle-même dans son dénuement absolu. Des paysages presque irrationnels. Des lieux devenant non-lieux, à la fois chaos et cosmos, transcendant la réalité, chargés d’une symbolique cosmique et mystique », explique l’artiste pour caractériser ces territoires apocalyptiques, point de bascule entre réalité et fiction. L’ambiguïté reste de mise. Face à ces territoires perdus, nous sommes en proie à nous demander si l’humanité entière n’aurait pas déjà disparu.
Commissaire de l’exposition : Léa Bismuth
Retoucheur photo : Ysang Shin
Tirages réalisés par Janvier, Paris.
Encadrements réalisés par Atelier Image Collée, Montreuil.