Édition 2016
Maurizio Cattelan & Pierpaolo Ferrari
Toiletpaper
Fondé en 2010 par l’artiste Maurizio Cattelan et le photographe Pierpaolo Ferrari, Toiletpaper est un magazine semestriel composé exclusivement de photographies aux mises en scène épurées et sophistiquées. À travers des images provocantes, Cattelan et Ferrari, qui définissent le magazine comme « une réunion semestrielle salace », semblent critiquer une société dominée par la consommation et le règne de l’apparence. Chaque image, minutieusement construite, emprunte au kitsch, au sublime et à l’absurde pour mieux revisiter les codes de la mode, de la publicité et du cinéma.
« Nous partons toujours d’un thème, explique Maurizio Cattelan. Quelque chose de simple, de général, comme l’amour ou l’avidité. Puis nous nous mettons à travailler à la manière des peintres, en créant des couches et une structure. Et finalement nous nous retrouvons à mille lieues de là où nous pensions aboutir – les meilleures images sont toujours le résultat de l’improvisation. Nous ne perdons jamais de vue ce que doit être une image de Toiletpaper : c’est comme distiller un parfum. Il ne s’agit pas d’un style ou d’un cadre particulier mais plutôt d’une certaine tournure d’esprit, d’une ambiguïté troublante. »
En dignes héritiers d’Hara Kiri, Cattelan et Ferrari rompent avec la normalité et n’hésitent pas à semer le trouble, voire le dégoût. Aussi dérangeantes qu’étonnantes, ces représentations aux couleurs saturées et explosives, qui semblent presque trop parfaites, provoquent l’effroi et sèment le plaisir visuel.
« Nous partons toujours d’un thème, explique Maurizio Cattelan. Quelque chose de simple, de général, comme l’amour ou l’avidité. Puis nous nous mettons à travailler à la manière des peintres, en créant des couches et une structure. Et finalement nous nous retrouvons à mille lieues de là où nous pensions aboutir – les meilleures images sont toujours le résultat de l’improvisation. Nous ne perdons jamais de vue ce que doit être une image de Toiletpaper : c’est comme distiller un parfum. Il ne s’agit pas d’un style ou d’un cadre particulier mais plutôt d’une certaine tournure d’esprit, d’une ambiguïté troublante. »
En dignes héritiers d’Hara Kiri, Cattelan et Ferrari rompent avec la normalité et n’hésitent pas à semer le trouble, voire le dégoût. Aussi dérangeantes qu’étonnantes, ces représentations aux couleurs saturées et explosives, qui semblent presque trop parfaites, provoquent l’effroi et sèment le plaisir visuel.
Remerciements à Andrea Albertini et Eleonora Pasqui, ainsi qu’à toute l’équipe de Toiletpaper.
Publications : Toiletpaper magazine, 13 numéros ; Toiletpaper Diamond Collection ; Toiletpaper Volume II ; et Toiletpaper Volume II : Platinum Collection, éditions Damiani.
Wallpaper réalisé par Processus, Paris.