Édition 2017
Ana María Rueda
Née en 1954 à Ibagué, Colombie. Vit et travaille à Bogotá.
Ana María Rueda a travaillé ces dix dernières années sur des installations vidéo et des projets liés à la photographie après s’être auparavant consacrée à la peinture et à la sculpture. Elle a participé à divers événements nationaux et internationaux : Phoenix a reçu le prix Luis Caballero 2015 ; Correr el telón a été présenté à l’Académie royale d’Espagne, à Rome ; Paisaje sin figura (« Paysage sans figure »), au FLORA ars + natura, à Bogotá ; ou encore Bosque sin sombra (« Forêt sans ombre »), à la NC Gallery, à Bogotá. Son œuvre explore les formes archétypales des éléments primordiaux dans la nature, à partir desquelles elle crée des correspondances métaphoriques avec les expériences humaines telles que la peur, la perte, l’empathie ou encore la douleur dans notre société contemporaine. Son travail se penche sur le sacré dans la nature, et insiste sur le lien existentiel existant entre l’être humain et son environnement, ainsi que sur l’impact qu’ont sur les relations éthiques, sociales et interpersonnelles les abus sociaux dont est victime l’environnement.